12 Dec En santé, le privé ne nuit pas au public
Lettre d’opinion parue sur LaPresse.ca, par JASMIN GUÉNETTE, vice-président de l’Institut économique de Montréal et JULIE FRAPPIER, économiste de la santé et titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université de Montréal.
Extrait:
« Au cours des derniers mois, le ministre québécois de la Santé Réjean Hébert a multiplié les déclarations alarmistes au sujet de la médecine privée. En mai, il qualifiait d’«hémorragie» le départ de médecins vers les cliniques privées et estimait que ce phénomène aggravait la pénurie de médecins dans le réseau public. En septembre, il réitérait sa détermination à «colmater les brèches» et à mettre fin à ce «glissement vers le privé». Qu’en est-il réellement?
Bien que leur nombre ait augmenté depuis le début des années 2000, les médecins non participants au régime public ne comptent toujours que pour 1,38% de l’ensemble des médecins au Québec, soit 263 sur un total de 18 990. De ce nombre, 186 était des généralistes et 77 des spécialistes. »