Une maman réalise l’importance des vaccins

Une maman réalise l’importance des vaccins

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Extrait de l’article intitulé « Ça arrive juste aux autres» paru dans La Presse+ du 20 janvier.

« Lundi soir, le médecin nous a dit : « Il devrait s’en sortir. » Jamais autant haï une phrase au conditionnel.

Il, c’est notre grand, cinq ans et demi, qui la veille encore, sautait sur le trampoline à l’école de cirque. Lundi matin, il s’est réveillé essoufflé, s’est plaint d’un mal de ventre, ne voulait pas aller à l’école. Louche. Il adore l’école.

Il est descendu regarder les bonshommes à la télé, s’est calé dans le sofa, respirait comme s’il courait un marathon. Mon chum m’a regardée : « Je vais aller à l’hôpital pour être sûr que tout est correct. »

Tout n’était pas correct. À midi, notre grand était alité aux soins intensifs pédiatriques du CHUL, branché de partout, avec un masque à oxygène, un full face, qui lui donnait l’air d’un astronaute. Le respirateur s’époumonait à côté de lui, l’oxygène cherchait son chemin, ne le trouvait pas. Un premier diagnostic est tombé : pneumonie.

Son cœur battait à 170 battements par minute.

— C’est combien, docteur, d’habitude ?

— Autour de 100.

Il respirait 85 fois en 60 secondes.

— Normalement ?

— 25.

Respirer, il faut le dire vite, on aurait plutôt dit un chien haletant. Il a pompé comme ça pendant sept heures, puis le médecin a décidé de l’intuber, « pour lui donner une chance ». On en était là. On est allés dans un petit salon en attendant, on a pleuré, on s’est demandé pourquoi, comment. Qu’est-ce qu’on a fait de pas correct pour qu’il se ramasse ici, dans cet état-là ?

On n’a pas trouvé de réponse.

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