25 Juil Le syndrome du côlon irritable : un trouble de santé très fréquent
Le syndrome du côlon irritable est un trouble intestinal caractérisé par des douleurs abdominales et un trouble chronique du transit intestinal. On évalue que plus d’un Canadien sur cinq en est atteint. Il commence souvent à se manifester au tout début de l’âge adulte. Les femmes sont plus touchées que les hommes.
Il s’agit de la deuxième cause d’absentéisme au travail et il représente l’une des raisons les plus fréquentes de visites chez le médecin. Chaque année, au Canada, les coûts directs en soins de santé associés à ce syndrome s’élèvent à plus de 350 millions de dollars, alors que les coûts indirects et de pertes de productivité dépassent un milliard de dollars*.
Les causes varient d’un individu à l’autre. Elles peuvent donc être d’origine psychologique ou infectieuse.
Plusieurs études ont démontré qu’un lien pouvait être établi entre anxiété, dépression et syndrome du côlon irritable. En effet, l’état psychologique peut affecter la capacité de l’intestin à se contracter et se décontracter. Les personnes qui ont subi des épisodes d’infections intestinales sévères ont un risque multiplié par 6 de développer ce syndrome.
Les principaux symptômes sont :
– des douleurs abdominales ou intestinales;
– une constipation ou de la diarrhée ou une alternance des deux;
– le besoin urgent d’aller à la selle;
– des flatulences;
– un ballonnement abdominal;
– la présence de mucus dans les selles.
En fait, c’est la vitesse du transit qui est affectée par cette maladie. Ainsi, s’il est trop rapide, cela réduit anormalement la réabsorption de l’eau et provoque l’apparition de diarrhées. S’il est trop lent, cela entraîne une réabsorption excessive et engendre une constipation. C’est pour cette raison que certaines personnes qui en souffrent ont des épisodes de diarrhée et d’autres de constipation.
Mentionnons qu’il n’existe pas d’examen qui permet de diagnostiquer systématiquement le syndrome du côlon irritable. Le diagnostic repose davantage sur un questionnaire médical.
Bien qu’on ne puisse pas soigner définitivement cette maladie, il est possible de réduire l’intensité des symptômes en modifiant son alimentation, par exemple, en augmentant l’apport de fibres alimentaires. Certains aliments sont à éviter tels ceux contenant de la caféine, des agents sucrants artificiels, les mets gras, les plats épicés, les fritures, les légumineuses, etc.
Les personnes qui souffrent de douleurs abdominales peuvent prendre des antispasmodiques, soit le Dicetel et la Mebeverine.
Mentionnons également que l’efficacité de certains probiotiques a été démontrée par plusieurs études.
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*Source : Société canadienne de psychologie