Comment savoir si j’ai le VPH ou des verrues génitales

Comment savoir si j’ai le VPH ou des verrues génitales

Le virus du papillome humain (VPH) fait partie des maladies sexuellement transmissibles les plus courantes dans le monde.  Selon des recherches, sur 10 personnes sexuellement actives, il y en aurait au moins une atteinte du virus. Le VPH, nom commun de cette maladie, est très contagieux et entraîne très souvent des complications.

Le VPH a été classé dans deux catégories principales établies selon le facteur de risque et le niveau de contrôle ; le VPH à haut risque et le VPH à faible risque. Le VPH à haut risque est considéré comme étant le plus dangereux et le plus difficile à soigner et à contrôler. Selon les médecins, ce type de VPH peut parfois entraîner le développement de cellules cancéreuses dans les parties génitales. Il présente un risque important pour la santé de la personne atteinte s’il n’est pas détecté assez tôt et il peut éventuellement entraîner la mort.

L’autre catégorie de VPH est le type à faible risque. Ce type de VPH est plus courant et plus facilement transmissible. Même s’il ne présente pas beaucoup de risques pour la santé, il est aussi très désagréable et parfois même répugnant. Il existe 100 types de VPH, 40 sont à faible risque. La plupart du temps, le VPH à faible risque entraîne le développement de verrues dans des endroits spécifiques du corps, en particulier sur les parties génitales.

La plupart des formes du VPH disparaissent seules au bout d’un moment tandis que d’autres ont besoin de plus de soins médicaux. Le VPH peut disparaître seul lorsque les personnes ont été vaccinées contre ce virus. Dans ce cas là, le système immunitaire se défend contre le virus.

Comment pouvez-vous savoir si vous avez été  infecté ? Comment pouvez-vous savoir si vous êtes porteur du virus depuis un moment ? Même si certaines personnes développent des symptômes visibles, peu de personnes ont des symptômes apparents au début de la maladie.

Comment puis-je savoir si j’ai le VPH ?

On estime que plus de 50 pourcents des personnes actives sexuellement ont le VPH et certaines ne savent même pas qu’elles sont infectés. Le VPH peut être très difficile à détecter car souvent les porteurs ne montrent aucun symptômes, surtout dans le cas du VPH à faible risque.

Les symptômes les plus courants du VPH sont les verrues génitales. Ces verrues prennent différentes formes et sont de différentes tailles, elles peuvent être situées à des endroits délicats du corps, en particulier sur les parties génitales. Elles prennent la forme de grosseurs ou de bosses rugueuses.  Elles ne font pas mal mais elles provoquent des démangeaisons et des irritations.

Donc les premiers symptômes du VPH sont souvent ces verrues qui se développent sur différentes parties du corps, en particulier dans les endroits humides. Elles peuvent pousser sur le pénis, le scrotum, l’aine, les cuisses, à l’intérieur ou autour de l’anus, le vagin ou le col de l’utérus.

Les personnes infectées peuvent aussi souffrir de ces symptômes à l’intérieur ou autour des parties génitales ; par exemple une sécrétion du vagin dégageant une odeur désagréable, des démangeaisons, des saignements après les rapports sexuels ou une sensation de brûlure autour de la zone infectée.

La forme de VPH qui provoque les verrues génitales peut être évitée grâce à une vaccination précoce. Les adultes qui n’ont pas encore eu de rapports sexuels peuvent être vaccinés. Les personnes qui ne sont pas vaccinées risquent d’attraper la maladie et d’avoir des verrues génitales, un traitement est prévu à cet effet.

Si vous commencez à souffrir de démangeaisons et de gonflements au niveau des parties génitales, vous devez absolument aller voir un médecin pour éviter plus de complications. Un dépistage précoce est le meilleur moyen de vaincre cette maladie.

Si vous avez besoin de plus d’informations sur VPH, contactez nos spécialistes de Sentinelle Santé.