Ces symptômes sont souvent précédés par des signes précurseurs, comme une sensibilité excessive, un engourdissement localisé, démangeaisons. L’éruption produit des vésicules remplies de liquide, qui sont douloureuses, provoquant une sensation de brûlure et de picotement.
Avant l’apparition des lésions, l’éruption provoque des démangeaisons et, dans certains cas, une douleur intense. L’éruption dure habituellement de 7 à 10 jours environ, pour disparaître complètement après environ un mois. La douleur quant à elle peut persister jusqu’à 3 mois ou, quoique plus rarement, plus longtemps encore. Dans la plupart des cas, un seul épisode de zona surviendra, mais certaines personnes présentent des infections répétées. Les symptômes sont plus marqués et l’éruption cutanée est plus grave chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Pour ces personnes, les lésions prennent plus de temps à guérir et laisseront parfois des cicatrices. Le virus peut également, dans certains cas, envahir d’autres organes.
Une des complications importantes du zona est la névralgie post-herpétique (NPH), caractérisée par une douleur intense sur la trajectoire des nerfs touchés, là où le virus de l’herpès-zoster est situé. Le virus peut entraîner la cécité lorsqu’il affecte le nerf optique et qu’il n’est pas traité.
Se manifestant le plus souvent à l’occasion d’une baisse de l’immunité (vieillissement, prise de médicaments, mononucléose, stress, cancer, maladie, etc.), le virus se réactive dans un ou plusieurs ganglions nerveux, et de là il remonte par les fibres nerveuses jusqu’à la peau, provoquant une éruption semblable à celle de la varicelle.
Les lésions microscopiques de la peau sont identiques à celles de la varicelle (présences de cellules géantes multinucléées avec infiltration de mononucléaires). Le diagnostic étant habituellement aisé, une analyse histologique n’est généralement pas nécessaire.